Plantons le décor : trois yourtes, deux roulottes, une caravane-salle de bain et un camion entourés de fleurs et d’herbes folles, deux chiens de bergers qui courent à perdre haleine et une centaine de brebis aux yeux ourlés de noir pâturant paisiblement entre prairies et forêts.
Bienvenue à la Moutinerie, jeune exploitation de brebis viande née il y a trois ans grâce à l’énergie de Laura et Mélanie, deux amies d’école déterminées à faire vivre leurs idéaux à travers leur exploitation. Récit de leur engagement.
Laura devant la yourte-cuisine, fière de son potager luxuriant
S'installer entre femmes en dehors de toute propriété privée : défi relevé !
Déjà étudiantes, elles le savaient, un jour elles s’installeraient ensemble. Nos deux éleveuses se rencontrent en école d’agronomie à Toulouse. Convictions politiques, projets de vie, expériences de bergères l’été, nombreux sont les sujets qui les réunissent. Dont l’envie de travailler ensemble.
“On savait que s’il y avait un homme avec nous, dès qu'il y aurait une tâche physique à faire, on aurait juste la flemme, qu'on irait faire les papiers, parce que c'est juste moins crevant en fait" explique Laura.
Leurs diplômes en poche, Laura et Mélanie mènent d'abord chacune des projets différents. Tandis que Mélanie se passionne pour les brebis à travers plusieurs saisons de travail en tant que bergère, Laura se lance quant à elle dans le monde associatif, en travaillant d'abord pour Kokopelli* puis pour la Confédération Paysanne. Deux expériences décevantes qui la persuadent que seule l'installation agricole peut lui permettre de porter ses idéaux.
Aux dires de Laura, c’est une opportunité inattendue qui les met sur la voie de l’installation : “Là j’arrive à cette réunion « Tontinette » et y’a pleins de gens qui disent qu’ils ont 150 000€ dispos pour acheter des terres agricoles mais qu’ils n'arrivent pas à trouver des paysans à installer. Là je tombe par terre, je lève la main et je dis « Moi je veux bien m’installer ! ». Je téléphone fissa à Mel « Mel, y'a des gens qui veulent bien acheter des terres pour qu'on s'installe et nous les louer. On y va ? "
Car derrière La Tontinette se cache un jeune Groupement Foncier Agricole* ariégeois rassemblant des membres de la société civile. Leur objectif : aider de jeunes agriculteurs sans ressources financières à s’installer en Ariège, en mettant en commun un capital pour acheter des terres agricoles. L’idée fondatrice des membres de la Tontinette est de garantir la pérennité des exploitations avant celle des exploitants grâce à la propriété collective*. Cela permet de fixer l’identité de ces terres qui serviront ainsi à l’agriculture plutôt qu’à l’urbanisation. Laura et Mélanie choisissent alors de se lancer dans l’aventure. “Politiquement, le projet nous parlait beaucoup, c’est vraiment en accord avec nos convictions. Après ça reste un engagement contraignant. Parce-que c’est vrai qu’on n’a pas eu à payer les terres pour s’installer, mais tout ce qu’on construit à présent, tout ce qu’on investit sur l’exploitation, c’est avec notre argent, mais si on part, on le laisse derrière nous, on ne récupérera rien.” précise Laura.
Au départ constitué de 17 brebis, le petit troupeau de Thônes et Marthod a aujourd’hui bien grossi avec près de 80 brebis et agnelles et 3 béliers.
Travailler en collectif : une manière de diluer la charge mentale
Depuis toujours, Laura et Mélanie ne se projettent dans l'agriculture qu'en collectif. « Quand tu crées une entreprise, et en plus quand tu bosses avec du vivant, y'a toujours des imprévus. C'est très lourd. C'est pour ça qu'on aimerait porter la charge mentale à plusieurs“ nous explique Laura. Mais pas facile de trouver d’autres personnes qui partagent les mêmes convictions pour développer une activité commune ! Un jeune maraîcher tente bien l’expérience mais jette l’éponge au bout de quelques mois : « Il nous a défoncé un hectare de prairie en fait. Il a tout retourné pour faire ses cultures et au bout d'un an, il est parti en laissant un champ défoncé et un champ de patates à moitié récolté. On avait une prairie naturelle, maintenant, on doit semer tous les 4 ans”, peste Mélanie.
Depuis peu, les deux jeunes femmes ont cependant vu arriver Matthieu, ferronnier d'art et Nicolas, berger, dans leur collectif. S'ils ne sont pas impliqués dans la gestion de la ferme, tous deux ont récemment débarqué avec roulotte et caravane pour s’installer sur le lieu et faire vivre ce collectif dont Laura et Mélanie rêvent tant.
« L’habitat léger, ce n’est pas un idéal de vie. C’est joli, c’est sympa, mais ça prend la flotte, l'hiver on a froid… Nous, on veut se construire une maison comme tout monde en fait. C’est juste que ça coûte super cher et qu’on n’a pas le temps. » raconte Laura. Seule la charpente de la future maison collective est en place.
Laura, Mélanie, Matthieu et Nicolas ont chacun leur espace personnel, Laura et Mélanie en yourte, Mathieu en roulotte et Nicolas en caravane.
Laura l’assure cependant, ce n’est pas toujours facile de gérer une exploitation et partager un lieu de vie à plusieurs. Longues réunions et petits briefs hebdomadaires sont là pour fluidifier la communication et faciliter la prise de décision à quatre. « Economiquement, il faut savoir se faire confiance. Et trouver des compromis. » ajoute-t-elle
Après 3 ans d'aventure, les deux éleveuses font aussi le constat de leur interdépendance. « On est dans une situation hyper déséquilibrée en fait ! Pour le moment, tout sur la ferme m'appartient. Donc concrètement, ça veut dire que du jour au lendemain, je peux virer Mélanie en fait. Et d'un autre côté, elle peut aussi décider de ne plus partager son chômage avec moi, grâce auquel on vit pour l'instant. Et je ne pourrais rien dire ».
Une interdépendance qui impacte également leurs choix de vie personnels. "Avoir un enfant par exemple, c'est un choix qui implique aussi Mélanie, car si j'ai un enfant, mon investissement sur la ferme, dans la vie du collectif sera différent. " nous confie Laura. « Quand j'étais étudiante, je croyais vraiment pouvoir trouver une situation idéale. Tu vagabondes à sa recherche, puis à un moment c'est fatigant. Alors tu t'installes et en fait non, tu te rends compte que ton idéal n'existe pas. Car on vit dans une société hyper-normée, très écrasante. » conclut Mélanie.
Un idéal de vie agricole à l'épreuve de la réalité
Si Mélanie a toujours été passionnée par l'élevage en général et les brebis en particulier, c'est surtout par idéal que Laura a choisi de s'installer. Son objectif ? Faire vivre le modèle agricole en lequel elle croit. Remettre les animaux à l'extérieur en mettant en place un élevage à l’herbe, favoriser la biodiversité et le bien être animal en pratiquant le pâturage tournant dynamique**, préserver des races rustiques en choisissant les brebis Thônes et Marthod, favoriser l'entretien de la montagne en faisant transhumer les brebis en estive… Tout autant de choix de production réfléchis en accord avec leurs convictions.
Nous vous présentons « Petit chou » , une agnelle née il y a deux mois. A la Moutinerie, les agnelages ont lieu à l'arrivée des beaux jours de printemps, pour préserver les petits des mois d'hiver rigoureux, alors que les brebis sont en extérieur toute l'année. Biberons obligatoires pour ceux rejetés par leurs mères, le tout à heure fixe plusieurs fois par jour !
« C'est vraiment un taff de malade en fait. » - Laura
Après 3 ans d'installation, un constat s'impose : « C'est vraiment un taff de malade en fait. ». Car il a d'abord fallu s'ouvrir un chemin dans les 8ha de forêts et dans les 30ha de prairies pour dessiner des parcs à brebis. Puis poser des clôtures mobiles, entretenues à coups de débroussailleuse tous les 3 jours, lorsque les brebis sont changées de parcs. Sans compter les soins aux brebis : gérer les petits bobos et les diarrhées, les problèmes de parasitisme mais aussi les agnelages et l’alimentation des agneaux et agnelles rejeté.e.s. « C'est du non-stop, c'est vraiment épuisant. » résume Mélanie.
Les brebis vont bientôt être déplacées : on dégaine alors piquets, rouleaux de fil électrique et débroussailleuse pour délimiter le futur parc !
Mais après 3 ans de travail acharné, il est temps pour les deux femmes de prendre un peu de répit. « On ne veut pas finir en burn-out, comme certains de nos amis, qui se retrouvent épuisés au bout de 3 ou 4 ans et qui simplement arrêtent en fait » se justifie Laura. Elle souhaite ainsi entre autre dédier plus de temps à l'activité de clown qu'elle mène en parallèle de la ferme dans une compagnie professionnelle. L'année prochaine sera donc une année sans agnelages. Une façon de se dégager du temps pour finir la construction de la maison collective, mais également afin de repenser leurs choix de production.
« Moi à chaque agneau tué je pleure en fait. Les gens ne se rendent pas du tout compte de ce que ça représente comme travail. On ne vend pas un putain d'objet en fait, cet agneau, c'est un être vivant qu'on a tué pour toi. » Laura
Deux éleveuses révoltées face à des politiques contraignantes
Car pour l’instant, ce n'est pas avec les 17 agneaux qu'elles ont vendus cette année que les deux éleveuses arrivent à se rémunérer : « Sans la PAC, on devrait vendre notre agneau à 50€/kg pour s’en sortir, alors qu'il est à 6-7€ le kg au supermarché » estime Laura. Elles se rémunèrent plutôt avec la Politique Agricole Commune (PAC) et les aides de l'Etat. « Moi j’estime qu’on est salariées de l’Europe car on touche la PAC, et de l’Etat car on vit du RSA et du chômage. On est donc salariées, mais sans les conditions de travail et les avantages du salariat ! On a des cotisations et des retraites de merde, on n’a pas de chômage, on travaille du matin au soir 7 jours sur 7… Tu vois le tableau ? » s'insurge Laura.
« Dans l'installation, on s'attendait à avoir énormément de taff physique qui allait nous crever. Mais en fait, ce qui nous pèse le plus, c'est vraiment tout le travail administratif de la ferme. » - Laura
Il faut dire que Laura est particulièrement révoltée quant aux conditions de travail des agriculteurs. Aux difficultés du quotidien s'ajoutent en effet de fortes contraintes administratives. Et dans son viseur ? Les formalités des déclarations PAC, dont la majorité des éleveurs transhumants sont très dépendants. Rien que pour leurs 80 brebis, la Moutinerie touche 30 000 € d'aides PAC chaque année. Mais obtenir cette subvention est un vrai parcours du combattant : “Ma première déclaration PAC, j’ai pleuré dessus ! Et j’ai fait 7 ans d’études dans l’agronomie, je suis née avec un ordinateur dans les mains. » témoigne Laura, qui a pourtant été formatrice PAC auparavant.
Sans parler des conditions des contrôles, dont elle dénonce la violence et le caractère exclusivement répressif : « Lors des contrôles bio, ce qu’il se passe, c’est que quelqu’un vient chez toi, fouille dans tous tes papiers, dans toutes tes affaires, scrute toute ton exploitation et ouvre tous tes bidons pour voir si t’as pas planqué du glyphosate en fait.” Une situation d'autant plus mal vécue que c'est la viabilité même des fermes qui est en jeu lors de tous ces contrôles (Bio, PAC ou encore MSA). « Ils ont vraiment un pouvoir de malade » résume-t-elle, en colère.
Deux éleveuses engagées tous azimuts
Pour faire face à la dureté de cette situation, nos deux éleveuses militent et s'investissent, chacune à leur manière. Laura donne ainsi de nombreux coups de main pour soutenir des agriculteurs voisins. Remplir une déclaration PAC, faire de la plomberie ou récolter les légumes d'un ami maraicher… L’occasion de souffler et de partager de bonnes astuces, tout en développant des réseaux de solidarité
Tous les mercredis, c'est atelier maraîchage au Mandre, un lieu de vie collectif où Laura vient pour cultiver des légumes de plein champ dont elle récupère une partie. Ce mercredi, elle est venue seconder Mario et Etienne, musiciens, et Léa, médecin, pour le buttage des pommes de terre.
Au-delà de l’entraide agricole, les deux éleveuses s’inscrivent dans une démarche de solidarité envers les exclus de la société: "Nos agneaux, on les vend essentiellement à une clientèle aisée sur Toulouse, qui a les moyens de nous rémunérer au juste prix. Economiquement, ça nous permet d'en donner un à une famille de migrants." explique Mélanie.
Séance bouclage des nouveaux-nés du printemps, avant de monter en estive. Laura nous explique les enjeux du puçage électronique*, pour le moment obligatoire dans l’élevage, et le combat du collectif "Hors normes".
Et c’est finalement à travers les festivités qu’elles organisent sur leurs fermes que Laura et Mélanie comptent bien rendre visibles les enjeux du métier d’agriculteur et défendre le modèle agricole auquel elles croient. L'occasion pour Laura de porter une fois de plus sa casquette d'éleveuse, clown et militante et de porter sa voix pour une agriculture autonome et à taille humaine. Le rendez-vous est pris le 10 octobre 2020 prochain.
Ainsi, c’est avec force que Laura nous aura marqué par son témoignage et sa sensibilité autant du côté artistique que du côté militant. Tout comme Mélanie que l'on a rejointe plus tard dans les estives (c.f. article). On se rend alors bien compte que le métier d’agricultrice n’est pas forcément un idéal de vie. Et qu’il requiert une bonne dose d’énergie et de conviction pour continuer à avancer dignement sans oublier ce qu'on était venues y faire.
- Les coulisses de la Moutinerie -
Kokopelli et ses gourous : la face cachée
En tant qu’ancienne salariée chez Kokopelli, Laura a co-écrit un bouquin dans le but de dénoncer les abus du patron Dominique Guillet envers ses salariés et ses collaborateurs. Découvrez son expérience dans la lecture de « Nous n’irons plus pointer chez Gaïa », écrit par le collectif Grimm (les Garnements Rétifs aux Injonctions des Maitres Minuscules).
Le pâturage tournant dynamique (PTD)
Le pâturage tournant dynamique est une technique qui vise à optimiser la gestion globale du système de pâturage. En augmentant le nombre de micro parcelles (moins de 1 ha), le PTD permet d’adapter la vitesse de rotation des animaux afin de respecter le stade de développement des plantes et de leur permettre une repousse la plus rapide et la plus abondante possible, sans puiser dans leurs réserves. C’est ce qui fait la différence avec le pâturage tournant (PT) classique pour lequel les parcs sont plus grands.
Les temps de présence des animaux sur les parcelles sont très courts (de 12 h à 3 jours maximum), ce qui maximise l'ingestion d'herbe. En effet, plus le temps de présence sur une parcelle est élevé, plus on observe un écart d'ingestion entre le premier jour et le dernier. Le but d’un tel système est de baser l’alimentation du troupeau exclusivement sur l’herbe.
En saison de pâturage, il est capital de déterminer le moment optimum pour entrer dans une parcelle (ni trop d’herbe, ni trop peu) : c’est l’art de la gestion dynamique du pâturage ! L’observation de la végétation est primordiale pour déterminer la vitesse de rotation des parcs. Le pâturage tournant dynamique s’appuie donc fortement sur la physiologie des plantes. Il s'agit pour l'agriculteur.trice de suivre le stade de développement des plantes pour permettre une repousse la plus rapide et la plus abondante possible sans trop puiser dans les réserves du sol.
D’après Osae, Osez l’Agroécologie.
Le puçage électronique ? « Faut pas pucer »
« Pour identifier leurs bêtes à l’usage des services vétérinaires et administratifs, les éleveurs et éleveuses de brebis devaient apposer sur chacune de leurs bêtes une, puis deux boucles à l’oreille.
Depuis 2015, c’est à présent une puce RFID (qui émet des RadioFréquences pour l’IDentification) qui est devenue obligatoire. Sous couvert de traçabilité, cette technologie de contrôle sert avant tout à industrialiser plus encore les mouvements des animaux, d’ailleurs décrits dans les textes officiels comme du « minerai-viande ». Une logique gestionnaire et informatique qui n’a rien à voir avec la pratique des bergers et bergères qui s’occupent de petits troupeaux, font de la vente directe et gardent un lien de compagnonnage avec les bêtes.
Aussi certain·e.s se sont regroupé·e.s autour du collectif « Faut pas pucer », pour continuer à mener leur vie et organiser leur métier dignement. Des contrôles réguliers de l’administration statuent sur le montant des prestations sociales indexées à la soumission aux normes d’identification électroniques. Depuis 2013, le collectif « Faut pas pucer » résiste à ces contrôles en les rendant publics, et ce sont des dizaines de camarades qui viennent chaque fois en soutien. La solidarité est aussi de mise, pour aider collectivement les petit·es éleveurs et éleveuses qui subissent de lourdes sanctions financières. Le 22 novembre 2017, ce sont 100 personnes qui sont venues soutenir deux berger·es contrôlé·es dans une ferme du Tarn. Des personnes notamment du groupe Hors-norme, constitué d’éleveurs et d’éleveuses de toute la France, qui s’organise pour lutter contre la prolifération des normes en agriculture. »
Source : https://www.jefklak.org/vivant-ne-sera-puce
Un GFA qu’est-ce que c’est ?
Un Groupement Foncier Agricole (GFA) réunit des membres de la société civile qui mettent en commun du capital pour acheter des terres agricoles. Les membres ayant investi du capital dans le GFA sont considérés comme des sociétaires et détiennent un pouvoir de décision sur ce qui va être fait des terres dont le GFA est propriétaire. Ces dernières sont généralement louées/prêtées à des agricultures avec des conditions d’attribution des terres plus ou moins strictes suivant les GFA. A la Tontinette, les terres agricoles ont été achetées puis louées en bail rural de 9 ans à des fermières, pour être sur que les terres gardent leur vocation agricole. “C’est un peu comme Terre de liens sauf qu’on n’a pas vocation à intervenir dans les projets d’installation de manière aussi intrusive que des baux environnementaux. On ne veut pas être un énième organisme de contrôle qui dicte aux agricultrices comment faire leur travail. On préfère passer par la discussion et la confiance.” nous explique Laura. Dans ce GFA, les fermières sont entièrement parties prenantes du processus de décision et ont leur mot à dire dans les choix qui les concernent. La Tontinette n'est pas extérieure à leur activité.
Face à l’investissement colossal que représente l’achat de terres agricoles, le GFA est une moyen d’aider des agriculteurs en manque de ressources à trouver des terres. En contrepartie, ces derniers ne sont pas propriétaires et ne peuvent espérer récupérer les investissements qu’ils réalisent pour valoriser ces terres à leur départ à la retraite par exemple.
Les problématiques qui sont en chantier actuellement concernent :
- Comment faire en sorte que le choix d’être locataire ne créé pas de la précarité en sortant de notre activité ?
La réflexion est porté avec des habitants du Larzac et d'ailleurs pour trouver un système qui permette aux fermières de s'en sortir.
- Veut-on installer le plus d'agriculteur.rice.s possibles ou pérenniser les exploitations existantes ?
Le but de la Tontinette est vraiment de sortir la terre agricole de la spéculation plus que de soutenir les fermières déjà installées et pérenniser leur installation.
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